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Mardi 15 avril 2 15 /04 /Avr 20:29

Hey oui que 4 jours après, je crois que je suis malade décidement ^^
Non ya aussi vos commentaires qui m'encourage
Et pour répondre a "Franch" NOn je n'oublie pas Deux hommes un destin même si je suis plus inspirer la par "Amour impossible".
Merci a tout le monde pour vos com's,bonne lecture et à bientot =).
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Gwen finalement s'endormit épuisé par la douleur, la peur et l'amour.

Il se mit en position fœtale dans le lit de l'hôpital, plongé dans un sommeil sans rêves, mais plutôt de cauchemars.

 

- Monsieur, réveillez-vous, s'il vous plaît...

- Hum... mon frère...

-C'est à dire que monsieur Guirao, votre frère Enzo Guirao, nous a quitté il y a 15 minutes.

- Non... pas mon frère, non ce n’est pas possible...

- Je suis vraiment confuse monsieur.

 

Puis l'infirmière s'en alla en laissant la peine de Gwen l'envahir.

 

 

Gwen se réveilla en sueur, avec une infirmière devant lui, elle l'appelait "Monsieur" d'où son rêve, elle lui demanda s’il se sentait bien.

 

- Oui, oui ça va c'est un cauchemar, mais mon frère vous avez des nouvelles??

- Oui il est en salle de réveille, l'opération c'est bien passé, il va bientôt en chambre alors s'il vous plaît pourriez vous sortir du lit.

- Bien, merci beaucoup pour les nouvelles, merci vraiment, répondit Gwen avec un énorme poids en moins.

 

Gwen alluma la télé pour patienter, il avait énormément mal au bras, les images défilaient mais ils ne les regardaient pas. Ses pensées étaient ailleurs, bien plus loin... Au bout d’une attente incalculable, Gwen vit un lit rentrer dans la chambre. Des machines reliées à son corps faisaient un nombre incalculable de bruits différents. Il avait des perfusions à chaque bras, et un tuyau de respirateur artificiel dans le nez.

Il ne bougeait pas, malgré tous les hématomes différents parsemant son visage, il n'en était pas moins angélique.

Les barres de sécurités du lit étaient relevées, avec des télécommandes diverses accrochées, sûrement pour les machines.

 

Gwen avait une boule dans le ventre, les yeux qui brûlaient, les entrailles qui se déchiraient à vif, la gorge sèche.

Son frère... Il y a moins d’une semaine jamais il ne se serait imaginé voir son frère dans cet état.

À moitié mort, voilà comment il le voyait maintenant.

Il étouffait malgré la pièce remplit d'air, il n'arrivait pas à respirer comme il faut, tellement les entrailles et son cœur lui faisaient mal.

Il agonisait, mais ses yeux ne bougeaient pas de sa trajectoire, il avait besoin de le voir.

Heureusement qu'il était assis sur une chaise proche du lit du malade, jamais ses jambes n'auraient supportées son poids, maintenant trop important pour lui.

Son bras gauche se dirigea vers le corps inerte de son frère.

Sa main au poignet cassé lui caressait le visage, tellement doux pensa Gwen.

 

Le brancardier, les infirmières assistaient à cette scène déchirante, tellement triste.

Voilà les aspects du métier que personnes n'aiment, sentant que Gwen allait très mal, une infirmière alla doucement vers lui.

Elle mit tendrement sa main sur l'épaule du jeune homme, mais celui ci ne fit pas du tous attention à ce qui l'entourait, plus rien d'autre ne comptait pour lui que son aîné.

 

- Vous devriez peu être aller prendre l'air, vous changez les idées, je pense que ça vous ferait du bien.

 

Bien entendu elle ne reçu pas de réponse, Gwen était dans un état mental second, le vide l'entourait, plus rien n'existait.

 

- Monsieur, recommença l'infirmière, en le secouant légèrement.

 

Une dizaines de minutes plus tard, Gwen avait le visage dévasté par les larmes trop longtemps retenues, et sembla revenir dans un état "normal".

Son corps était secoué par de longs sanglots, deux infirmiers sont venus entre temps pour prendre Gwen et le faire sortir prendre l'air, sinon il va faire un malaise, il ne fallait pas qu'il reste une minute de plus dans la pièce.

Les deux hommes qui l'aidaient pour sortir de cette pièce ne se doutaient pas du tout qu'ils étaient frères, et pensaient qu'ils étaient amant.

Ils l’avaient installé sur un banc dans les jardins de l'hôpital, Gwen se laissait faire tel une feuille morte qu'on déplace à sa guise.

Les yeux se perdant dans le vide, l'esprit encore chamboulé par cette découverte.

 

- Monsieur??

- ... 

- Monsieur, s’il vous plait??

- Oui ? Un oui prononcé sans la moindre émotion, le moindre signe de vie. 

- Je suis désolé de vous demander ça, mais quelles sont vos relations avec Monsieur Enzo Guirao? 

- Frère, rien que de simples frères...

- Merci beaucoup, un médecin va venir vous voir, il voudrait vous parler.

 

Les yeux du cadet se perdirent dans la nature, des fleurs parsemé partout sur le sol, avec les abeilles qui viennent les butiner.

Les arbres fleuris, l'herbe verte grasse, les oiseaux qui chantent sur les branches, le soleil qui vient donner un air romantique à cet ensemble.

La beauté de la nature, son calme reposant, jamais pareil, jamais lassant.

On pouvait s'y perdre des heures, sans jamais sortir de ce monde de paix.

Un moment de pur bonheur, malgré toute la tristesse aussi forte soit elle, ce monde nous aide.

Ses yeux s’arrêtèrent sur un couple d'hirondelle, amoureux, proche de leurs nis douillet, nis d'amour, remplis d'enfants, signe d'amour éternel.

Ils chantaient à tour de rôle en se frottant l'un contre l'autre, amoureusement.

Heureux, voilà ce qu'il voulait, être heureux avec l'homme qu'il aime, dans un monde semblable à celui ci.

Sans haine, violence, sans tristesse, que de la joie, un monde parfait où personnes ne goûteraient au fruit interdit.

 

Le médecin en question le coupa dans ses pensés, en s'installant à côté de lui et se perdant dans ce monde magique.

 

- C'est beau n'est-ce pas? 

- Oui magnifique, j'admire.

- C'est tellement calme, agréable, parla le jeune médecin admiratif. 

- ...

- Vous êtes bien le frère d'Enzo?

- Effectivement.

- Votre frère a eu beaucoup de chance que vous étiez là pour nous l'amener...

- Sinon?

- Sinon il aurait eu des séquelles beaucoup plus grave, voir la mort.

- Et maintenant, que va t-il devenir?

- Votre frère, est dans un coma indéterminé, ce qui est certain c'est qu'il se réveillera un jour, mais quand, je pense qu'il attend une raison pour se réveiller.

- Mais merde, on est là nous, pourquoi attendre une raison alors qu'il nous manque déjà, son sourire, sa bonne humeur quotidienne...

- Vous avez un numéro où nous pourrions contacter vos parents s'il vous plait?

- Ils sont comme d'habitude au travail, je ne connais pas leur numéro, vu que dès qu'on les appelait, ils nous disent qu'ils sont occupés et qu'on les rappelle plus tard.

- Donc vous vivez presque qu’avec votre frère? 

- Exacte, mon frère c'est tout pour moi, s'il ne se réveille pas vite, je ne pourrais pas m'en remettre.

- Allez lui dire tout ça, peux être que votre amour fraternel va l'aider à revenir parmi nous, essayez.

-Oui j'irais lui dire tout mon amour... Fraternel...

- Quelque chose ne va pas?

- Non non, merci docteur, je vais tout de suite le voir, au revoir.

 

Gwen se dirigea vers la chambre blanche de son frère, où il était dans un sommeil indéterminé, où il se réveillerait quand l'humeur lui prendra.

Devant la porte de la chambre, il ne savait que faire, aller le voir ou non, la peur de le voir lui nouait les entrailles.

Finalement, avec une infirmière qui venait lui faire les soins il rentra dans la chambre silencieuse.

Il prit une chaise, la plaça à côté du lit de l'aîné, il regardait la vision angélique que reflétait son visage. Le temps passait sans qu'il s'en aperçoive, il n'avait même pas vu l'infirmière qui avait finit les soins et qui été partit.

Gwen glissa sa main sous le drap fin du lit à la recherche de la main d'Enzo, une fois celle-ci en sa possession il enlaça ses doigts aux siens.

Un doux baiser se perdit dans la peau veloutée de la joue du Brun.

Le plus jeune finit par s'endormir la tête contre le torse de l'aîné, sa main toujours dans la sienne.

 

Plusieurs infirmières étaient passé voir Gwen et surveiller Enzo mais aucune n'osa le réveiller pour qu'il rentre chez lui, il avait l'air tellement détendu en compagnie de son frère.

Les larmes précédemment coulé sont encore sur son visage, même malgré la tristesse qui se lisait sur son visage, il n'en restait néanmoins magnifique d'après certaines d'entre elles.

Ce n'est que le lendemain que la plus jeune du service réveilla Gwen, en lui posant la main sur l'épaule est l'appelant par son nom de famille.

Il la regarda d'un air qui voulait dire "laissez-moi tranquille" puis tourna sa tête en direction du visage de l'aîné sans pour autant l'enlever de son torse.

L'infirmière qui jugea que ça ne servirait à rien qu'elle insiste partit de la chambre, sans un mot de plus a l'intention de Gwen.

Celui ci se leva de sa chaise pour dire bonjours à son frère, il déposa ses lèvres sur les siennes dans un baiser qui voulait lui prouver tout son amour pour lui.

Il regrettait de ne pas l'avoir fait avant, quand il était encore la pour réagir, lui dire ce qu'il en pense.

Une larme rejaillit du coin de l'œil de Gwen est tomba dans le creux des lèvres de son frère, qui glissa dans sa bouche.

Comme s'il voulait avaler sa peine, le soulager, le réconforter.

Le garçon aux cheveux noir jugea qu'il devait partir, il n'en supporterait pas plus, voir son frère qui a faillit être son amant d'une nuit dans un lit, inerte, sans le moindre signe de vie à part les machines qui faisaient des "bips" réguliers.

 

L'état d'Enzo restait stable, il n'était toujours pas décidé à vouloir se réveiller. Il avait l'air bien où il était, dans son monde imaginaire où lui seul pouvait décider de la tournure des choses.

Même malgré les supplications de Gwen, il ne revenait pas.

À croire qu'il ne voulait pas croire le plus le voir, enfin c'est ce que pensait Gwen.

Tous les jours après les cours ou tout le samedi et le dimanche toute la journée il était au chevet de son frère, à veiller sur lui, le supplier aussi.

Des heures où les larmes coulaient toutes seules de ses yeux, où il profitait des lèvres de son tendre aimé, sans qu'il ne puisse répondre à ses baisers.

C'est un Gwen fatigué et démoralisé qui allait tous les jours voir son frère.

 

Des heures, des jours, des semaines, des mois s'écoulaient sans que rien ne change.

Gwen n'avait plus son plâtre ainsi que son attelle.

Tout était rentré dans l'ordre, il allait pour le mieux physiquement.

Mais mentalement ça ne cessait de s'empirer, même sa meilleure amie ne pouvait plus rien pour lui elle était impuissante face à son état de détresse.

Elle ne savait plus quoi faire pour lui changer les idées, tout avait était fait...

Anaëlle ne pouvait qu’être présente pour lui et l'écouter s’il éprouvait le besoin de parler.

 

 

Un matin, le soleil venait doucement pointer la façade blanche de l'hôpital de ses rayons d'été.

Gwen avait passé toute sa nuit avec son frère, il avait prit la petite place qu'il y avait dans le lit et s'était couché au près de lui.

Il lui avait parlé toute la nuit de son projet pour l'avenir de chacun d'entre eux.

Il avait décrit tout dans les moindres détails et une seule personne pouvait chambouler tous ses projets, lui.

Il avait profité de lui pour la dernière fois, bientôt tout sera fini, Gwen ne souffrira plus, jamais.

Là où il allait personnes ne le jugerais...Il serait dans son petit monde rien qu’à lui...

Gwen murmura ses dernières paroles à l'intention de l'aîné avant de l'embrasser une ultime fois:

 

"Je t'aime grand frère, tu seras à tout jamais dans mon cœur, même si le destin en a décidé autrement. Je t'aime mon amour..."

 

 

 

Par laptitemiss - Publié dans : Amour impossible
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