AVERTISSEMENT

Ce blog contient des fanfics à contenu adulte.
Il est question de relations homosexuels et érotiques.
Donc ne convient pas à un public mineur !
Je vous aurais prévenue ne venez pas vous pleindre !!!

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Mardi 15 avril 2 15 /04 /Avr 20:29

Hey oui que 4 jours après, je crois que je suis malade décidement ^^
Non ya aussi vos commentaires qui m'encourage
Et pour répondre a "Franch" NOn je n'oublie pas Deux hommes un destin même si je suis plus inspirer la par "Amour impossible".
Merci a tout le monde pour vos com's,bonne lecture et à bientot =).
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Gwen finalement s'endormit épuisé par la douleur, la peur et l'amour.

Il se mit en position fœtale dans le lit de l'hôpital, plongé dans un sommeil sans rêves, mais plutôt de cauchemars.

 

- Monsieur, réveillez-vous, s'il vous plaît...

- Hum... mon frère...

-C'est à dire que monsieur Guirao, votre frère Enzo Guirao, nous a quitté il y a 15 minutes.

- Non... pas mon frère, non ce n’est pas possible...

- Je suis vraiment confuse monsieur.

 

Puis l'infirmière s'en alla en laissant la peine de Gwen l'envahir.

 

 

Gwen se réveilla en sueur, avec une infirmière devant lui, elle l'appelait "Monsieur" d'où son rêve, elle lui demanda s’il se sentait bien.

 

- Oui, oui ça va c'est un cauchemar, mais mon frère vous avez des nouvelles??

- Oui il est en salle de réveille, l'opération c'est bien passé, il va bientôt en chambre alors s'il vous plaît pourriez vous sortir du lit.

- Bien, merci beaucoup pour les nouvelles, merci vraiment, répondit Gwen avec un énorme poids en moins.

 

Gwen alluma la télé pour patienter, il avait énormément mal au bras, les images défilaient mais ils ne les regardaient pas. Ses pensées étaient ailleurs, bien plus loin... Au bout d’une attente incalculable, Gwen vit un lit rentrer dans la chambre. Des machines reliées à son corps faisaient un nombre incalculable de bruits différents. Il avait des perfusions à chaque bras, et un tuyau de respirateur artificiel dans le nez.

Il ne bougeait pas, malgré tous les hématomes différents parsemant son visage, il n'en était pas moins angélique.

Les barres de sécurités du lit étaient relevées, avec des télécommandes diverses accrochées, sûrement pour les machines.

 

Gwen avait une boule dans le ventre, les yeux qui brûlaient, les entrailles qui se déchiraient à vif, la gorge sèche.

Son frère... Il y a moins d’une semaine jamais il ne se serait imaginé voir son frère dans cet état.

À moitié mort, voilà comment il le voyait maintenant.

Il étouffait malgré la pièce remplit d'air, il n'arrivait pas à respirer comme il faut, tellement les entrailles et son cœur lui faisaient mal.

Il agonisait, mais ses yeux ne bougeaient pas de sa trajectoire, il avait besoin de le voir.

Heureusement qu'il était assis sur une chaise proche du lit du malade, jamais ses jambes n'auraient supportées son poids, maintenant trop important pour lui.

Son bras gauche se dirigea vers le corps inerte de son frère.

Sa main au poignet cassé lui caressait le visage, tellement doux pensa Gwen.

 

Le brancardier, les infirmières assistaient à cette scène déchirante, tellement triste.

Voilà les aspects du métier que personnes n'aiment, sentant que Gwen allait très mal, une infirmière alla doucement vers lui.

Elle mit tendrement sa main sur l'épaule du jeune homme, mais celui ci ne fit pas du tous attention à ce qui l'entourait, plus rien d'autre ne comptait pour lui que son aîné.

 

- Vous devriez peu être aller prendre l'air, vous changez les idées, je pense que ça vous ferait du bien.

 

Bien entendu elle ne reçu pas de réponse, Gwen était dans un état mental second, le vide l'entourait, plus rien n'existait.

 

- Monsieur, recommença l'infirmière, en le secouant légèrement.

 

Une dizaines de minutes plus tard, Gwen avait le visage dévasté par les larmes trop longtemps retenues, et sembla revenir dans un état "normal".

Son corps était secoué par de longs sanglots, deux infirmiers sont venus entre temps pour prendre Gwen et le faire sortir prendre l'air, sinon il va faire un malaise, il ne fallait pas qu'il reste une minute de plus dans la pièce.

Les deux hommes qui l'aidaient pour sortir de cette pièce ne se doutaient pas du tout qu'ils étaient frères, et pensaient qu'ils étaient amant.

Ils l’avaient installé sur un banc dans les jardins de l'hôpital, Gwen se laissait faire tel une feuille morte qu'on déplace à sa guise.

Les yeux se perdant dans le vide, l'esprit encore chamboulé par cette découverte.

 

- Monsieur??

- ... 

- Monsieur, s’il vous plait??

- Oui ? Un oui prononcé sans la moindre émotion, le moindre signe de vie. 

- Je suis désolé de vous demander ça, mais quelles sont vos relations avec Monsieur Enzo Guirao? 

- Frère, rien que de simples frères...

- Merci beaucoup, un médecin va venir vous voir, il voudrait vous parler.

 

Les yeux du cadet se perdirent dans la nature, des fleurs parsemé partout sur le sol, avec les abeilles qui viennent les butiner.

Les arbres fleuris, l'herbe verte grasse, les oiseaux qui chantent sur les branches, le soleil qui vient donner un air romantique à cet ensemble.

La beauté de la nature, son calme reposant, jamais pareil, jamais lassant.

On pouvait s'y perdre des heures, sans jamais sortir de ce monde de paix.

Un moment de pur bonheur, malgré toute la tristesse aussi forte soit elle, ce monde nous aide.

Ses yeux s’arrêtèrent sur un couple d'hirondelle, amoureux, proche de leurs nis douillet, nis d'amour, remplis d'enfants, signe d'amour éternel.

Ils chantaient à tour de rôle en se frottant l'un contre l'autre, amoureusement.

Heureux, voilà ce qu'il voulait, être heureux avec l'homme qu'il aime, dans un monde semblable à celui ci.

Sans haine, violence, sans tristesse, que de la joie, un monde parfait où personnes ne goûteraient au fruit interdit.

 

Le médecin en question le coupa dans ses pensés, en s'installant à côté de lui et se perdant dans ce monde magique.

 

- C'est beau n'est-ce pas? 

- Oui magnifique, j'admire.

- C'est tellement calme, agréable, parla le jeune médecin admiratif. 

- ...

- Vous êtes bien le frère d'Enzo?

- Effectivement.

- Votre frère a eu beaucoup de chance que vous étiez là pour nous l'amener...

- Sinon?

- Sinon il aurait eu des séquelles beaucoup plus grave, voir la mort.

- Et maintenant, que va t-il devenir?

- Votre frère, est dans un coma indéterminé, ce qui est certain c'est qu'il se réveillera un jour, mais quand, je pense qu'il attend une raison pour se réveiller.

- Mais merde, on est là nous, pourquoi attendre une raison alors qu'il nous manque déjà, son sourire, sa bonne humeur quotidienne...

- Vous avez un numéro où nous pourrions contacter vos parents s'il vous plait?

- Ils sont comme d'habitude au travail, je ne connais pas leur numéro, vu que dès qu'on les appelait, ils nous disent qu'ils sont occupés et qu'on les rappelle plus tard.

- Donc vous vivez presque qu’avec votre frère? 

- Exacte, mon frère c'est tout pour moi, s'il ne se réveille pas vite, je ne pourrais pas m'en remettre.

- Allez lui dire tout ça, peux être que votre amour fraternel va l'aider à revenir parmi nous, essayez.

-Oui j'irais lui dire tout mon amour... Fraternel...

- Quelque chose ne va pas?

- Non non, merci docteur, je vais tout de suite le voir, au revoir.

 

Gwen se dirigea vers la chambre blanche de son frère, où il était dans un sommeil indéterminé, où il se réveillerait quand l'humeur lui prendra.

Devant la porte de la chambre, il ne savait que faire, aller le voir ou non, la peur de le voir lui nouait les entrailles.

Finalement, avec une infirmière qui venait lui faire les soins il rentra dans la chambre silencieuse.

Il prit une chaise, la plaça à côté du lit de l'aîné, il regardait la vision angélique que reflétait son visage. Le temps passait sans qu'il s'en aperçoive, il n'avait même pas vu l'infirmière qui avait finit les soins et qui été partit.

Gwen glissa sa main sous le drap fin du lit à la recherche de la main d'Enzo, une fois celle-ci en sa possession il enlaça ses doigts aux siens.

Un doux baiser se perdit dans la peau veloutée de la joue du Brun.

Le plus jeune finit par s'endormir la tête contre le torse de l'aîné, sa main toujours dans la sienne.

 

Plusieurs infirmières étaient passé voir Gwen et surveiller Enzo mais aucune n'osa le réveiller pour qu'il rentre chez lui, il avait l'air tellement détendu en compagnie de son frère.

Les larmes précédemment coulé sont encore sur son visage, même malgré la tristesse qui se lisait sur son visage, il n'en restait néanmoins magnifique d'après certaines d'entre elles.

Ce n'est que le lendemain que la plus jeune du service réveilla Gwen, en lui posant la main sur l'épaule est l'appelant par son nom de famille.

Il la regarda d'un air qui voulait dire "laissez-moi tranquille" puis tourna sa tête en direction du visage de l'aîné sans pour autant l'enlever de son torse.

L'infirmière qui jugea que ça ne servirait à rien qu'elle insiste partit de la chambre, sans un mot de plus a l'intention de Gwen.

Celui ci se leva de sa chaise pour dire bonjours à son frère, il déposa ses lèvres sur les siennes dans un baiser qui voulait lui prouver tout son amour pour lui.

Il regrettait de ne pas l'avoir fait avant, quand il était encore la pour réagir, lui dire ce qu'il en pense.

Une larme rejaillit du coin de l'œil de Gwen est tomba dans le creux des lèvres de son frère, qui glissa dans sa bouche.

Comme s'il voulait avaler sa peine, le soulager, le réconforter.

Le garçon aux cheveux noir jugea qu'il devait partir, il n'en supporterait pas plus, voir son frère qui a faillit être son amant d'une nuit dans un lit, inerte, sans le moindre signe de vie à part les machines qui faisaient des "bips" réguliers.

 

L'état d'Enzo restait stable, il n'était toujours pas décidé à vouloir se réveiller. Il avait l'air bien où il était, dans son monde imaginaire où lui seul pouvait décider de la tournure des choses.

Même malgré les supplications de Gwen, il ne revenait pas.

À croire qu'il ne voulait pas croire le plus le voir, enfin c'est ce que pensait Gwen.

Tous les jours après les cours ou tout le samedi et le dimanche toute la journée il était au chevet de son frère, à veiller sur lui, le supplier aussi.

Des heures où les larmes coulaient toutes seules de ses yeux, où il profitait des lèvres de son tendre aimé, sans qu'il ne puisse répondre à ses baisers.

C'est un Gwen fatigué et démoralisé qui allait tous les jours voir son frère.

 

Des heures, des jours, des semaines, des mois s'écoulaient sans que rien ne change.

Gwen n'avait plus son plâtre ainsi que son attelle.

Tout était rentré dans l'ordre, il allait pour le mieux physiquement.

Mais mentalement ça ne cessait de s'empirer, même sa meilleure amie ne pouvait plus rien pour lui elle était impuissante face à son état de détresse.

Elle ne savait plus quoi faire pour lui changer les idées, tout avait était fait...

Anaëlle ne pouvait qu’être présente pour lui et l'écouter s’il éprouvait le besoin de parler.

 

 

Un matin, le soleil venait doucement pointer la façade blanche de l'hôpital de ses rayons d'été.

Gwen avait passé toute sa nuit avec son frère, il avait prit la petite place qu'il y avait dans le lit et s'était couché au près de lui.

Il lui avait parlé toute la nuit de son projet pour l'avenir de chacun d'entre eux.

Il avait décrit tout dans les moindres détails et une seule personne pouvait chambouler tous ses projets, lui.

Il avait profité de lui pour la dernière fois, bientôt tout sera fini, Gwen ne souffrira plus, jamais.

Là où il allait personnes ne le jugerais...Il serait dans son petit monde rien qu’à lui...

Gwen murmura ses dernières paroles à l'intention de l'aîné avant de l'embrasser une ultime fois:

 

"Je t'aime grand frère, tu seras à tout jamais dans mon cœur, même si le destin en a décidé autrement. Je t'aime mon amour..."

 

 

 

Par laptitemiss - Publié dans : Amour impossible
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Vendredi 11 avril 5 11 /04 /Avr 18:53

Non non vous ne revez pas cette fois ci j'avais envie de posté un peu plus tot, mais cette semaine je n'ai pas pu je n'ai pas été chez moi alors dès que je suis rentré je vous le publie.
Merci a Marie, Bryce, meryl et Styara pour leurs commentaires.
Par contre j'ai vu que plusieurs personnes sont passé mais ne m'on pas doné leur avis...
Dites moi si c'est nul ce que j'écrit j'accepte toutes les critiques, construite et valable bien sur.
Mais au moins laissé votre avis !!!!
Merci aux autres
Bon week end à tout le monde et bonne lesture, le chapitre a des fautes vu qu'il a était en partie corrigé par Flo' mais
il reste des fautes!!!!!!
Merci beaucoupss Flo d'ailleur
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Lui faire l'amour, à lui, non il a rêvé ces paroles tant désirées, c'est possible, pourtant il était bien là couché dans son lit.

Alors qu'attendait-il ? Pourquoi hésitait-il ? Pour toutes réponses il reposa ses lèvres sur ses jumelles.

Décidément Enzo faisait tout pour l'exciter, ses caresses devinrent plus précisent, plus prolongées, mais surtout plus lente pour le faire languir.

Enzo se retrouva par-dessus son petit frère sans que celui-ci n'ait le temps de le remarquer, trop absorbé par ce baiser plus que chaud.

Gwen se retrouva rapidement sans jean et sans boxer, son frère utilisait ses doigts à la perfection.

D'ailleurs il allait bientôt être sous ses doigts expert, Enzo déposait de tendres baisers sur son torse parfaitement dessiné, ses abdos se contractaient, il était en extase avec ci peu, mais ce "ci peu" combien de fois il y a rêvé.

Le plus âgé se retrouva rapidement vers une zone sensible du corps de son frère, il s'amusa à repasser sa langue plusieurs fois dessus, juste pour voir le corps de son cadet se contracter vu le plaisir qu'il lui procurait.

Gwen se releva, il regarda le visage angélique de son frère, il imprima ces moments dans sa mémoire, des moments qui ne se reproduiront jamais, il en était convaincu!

Les yeux de l'aîné brillaient d'excitation, mais ses yeux brillant étaient aussi du à une quantité d'alcool importante dans son sang, pensa Gwen avec une pointe de tristesse.

Mais il oublia vite sa tristesse quand il constata qu'Enzo se dirigeait dangereusement vers son entrejambes déjà dressé.

Il fit tout cela avec perfection, comme s'il était déjà entraîné, comme si on lui avait apprit à être parfait.

À peine les lèvres du plus vieux frôlèrent la partie intime du plus jeune, que celui-ci gémissait fortement.

Enzo ravit de la réaction de son "amant" entreprit de progresser mais lentement, juste pour qu'il lui demande ce qu'il voulait, il le ferait.

Il passa sa langue tout le long de la verge dressée de Gwen, puis entama de petits mouvements de sucions sur le gland tout en le caressant entre les cuisses.

L'érection de celui-ci était tellement douloureuse, qu'il fut obligé de demander à son aîné de le sucer plus profondément, ce qu'il fit tout de suite avec le plus grand plaisir.

Etonnamment, le plus vieux s'y prenait à merveille, il était au comble du plaisir, sa bouche et sa langue étaient parfaitement coordonnées, tout était fait pour que Gwen soit au paroxysme du plaisir.

L'excitation, l'expérience d'Enzo, il ne pourrait pas tenir longtemps.

Son corps de soulevait au rythme des vas et vient de l'aîné.

Tout transpirant, il gémissait sans se retenir, criant presque son plaisir.

Il ne fallut pas plus de temps, pour que Gwen jouisse en criant le nom de l'homme qu'il aime.

Celui-ci s'en délecta avec plaisir, puis continua son exploration, pas après un baiser que l'on pourrait qualifier amoureux.

Il descendit vers une cavité attirante, mais seulement le plus jeune commençait à prendre conscience de ses actes et surtout de la situation dans laquelle ils étaient.

Malgré le plaisir étonnant, Gwen se releva et releva son frère par la même occasion.

Il prit son visage entre ses mains, puis l'embrassa en essayant de lui faire passer à travers celui-ci tout l'amour qu'il lui portait, puis coucha son frère aux pupilles dilaté dans le lit.

Il partit sans demander son reste mais pas sans un énième regard amoureux à l'intention de son frère, qui somnolait déjà.

 

Arrivé à sa chambre, il était déjà triste d'avoir brisé un moment aussi tendre et surtout inimaginable entre eux deux.

Il avait envi de plus, mais seulement que se serait-il passé s'il lui avait fait l'amour et qu'Enzo s'en souvenait ? Non pour rien au monde il ne voulait se fâcher avec son frère et ne plus le voir.

Il préférait devoir "subir" les différentes filles de son frère que de ne plus le voir...

Finalement il se coucha en repensant à la fellation parfaite de son aîné, un moment qui resterait à jamais gravé dans sa mémoire.

Mais seulement il s'endormit sur une question encore trouble: pourquoi Enzo est revenu dans cet état?

 

Le lendemain; Gwen fut réveillé à 7 heures, l'heure habituelle pour aller en cour.

Quand il arriva dans la cuisine, il vit les vêtements de ses parents un peu éparpillés, ils avaient donc apparemment passé une bonne soirée, mais seulement il ne vit pas son frère, qui se levait une demi-heure avant lui étant assez coquet.

Il partit directement dans la chambre de son frère, le cœur battant à toute allure, il avait peur, mais peur de quoi il ne le savait pas.

La main sur le poigné de la porte il tremblait et s'il se souvenait de la soirée dernière, que se passerait-il?

Finalement après une longue inspiration, il ouvrit la porte et il était encore endormit.

Gwen alla le réveiller le plus tendrement possible, mais celui-ci pestait à se lever, il se plaignait d'un fort mal de crâne.

Pas étonnant après ce qu'il avait ingurgité comme alcool, le plus jeune alla lui chercher deux dolipranes avec un verre d'eau.

Enzo les avala immédiatement, puis se recoucha sous le regard médusé et attendrit de son frère.

 

Gwen partit finalement de la chambre, pensant qu'une journée de repos ne lui ferait pas de mal.

Il se prépara rapidement, laissa un mot à l'intention de son frère, puis partit rapidement à son arrêt de bus, joyeux.

Le trajet de passa dans la même ambiance, dans la bonne humeur et la joie.

Très vite, Gwen arriva au lycée et il fut directement accosté par Anaëlle, qui lui sauta dans les bras, puis lui embrassa les deux joues comme à son habitude.

Une fois de plus il râla contre la jeune fille, mais il l'a reprit directement dans ses bras.

Celle-ci remarqua rapidement la bonne humeur de son meilleur ami et se posa donc des questions mais préféra se taire.

 

Ils parlèrent de tout et de rien pendant un petit moment jusqu'à ce qu'ils soient coupés par la sonnerie qui indiquait la rentrée en cours.

Finalement la journée se passa sans encombre, dans la bonne humeur et surtout très vite pour Gwen.

Le soir même, à la sortie des cours, Gwen disait au revoir à sa meilleure amie, puis rentra chez lui, retrouver l'homme qui occupe toutes ses pensées.

À mi-chemin, Gwen croisa une bande qu'il connaissait trop bien, l'ex bande de son frère, qui maintenant était connu pour trafics de drogue, viols et tout genre d'infractions aux lois.

Il passa devant eux, la tête baissé, puis marchait le plus vite possible.

Seulement, un des mecs de la bande réagit:

 

- Ho Gwen arrêtes toi on doit parler, ce qui fut suivit de quelques rires sadiques des autres.

 

 

Il s'avança le plus naturellement possible vers cette bande peu commode, la tête toujours baissé et les mains dans les poches.

À peine qu'il fut à quelques mètres, que les "brutes" de la bande se jetaient sur lui pour le ruer de coups.

En quelques secondes Gwen se retrouvait couché par terre, en plein milieu d’une flaque d'eau, tout en recevant encore des coups de pieds, dans la figure, le ventre...

Le dirigeant de la bande se rapprocha de ce massacre, fit signe à ses amis d'arrêter, puis souleva le frêle corps de Gwen tout en le menaçant:

 

- Si ton frère ne nous donne pas son joli cul, crois-moi que tu en reprendras des coups comme cela et ton cher frère aussi, puis je dénoncerais aux flics votre petit manège si tu vois ce que je veux dire... Dit-il en mimant une fellation.

 

 

Comment pouvait-il savoir, non jamais il ne toucherait à Enzo.

Il se prendrait des coups, autant qu'il le faudra mais jamais Enzo ne souffrira.

Il se releva difficilement, puis marcha du mieux qu'il pu, pour reprendre sa route initiale.

Il arriva temps bien que mal chez lui, puis alla de suite dans sa chambre, fatigué d'avoir fait temps d'effort pour pouvoir rentrer chez lui.

Il ne prit même pas la peine de se changer, ni se soigner...

 

Enzo qui passait dans le couloir, qui relit sa chambre a celle de son frère, le vit courir et claquer la porte de sa chambre.

Il avait l'air tout sale, mouillé et s’il ne s'était pas trompé il avait vu du sang.

Le plus vieux alla alors directement voir le plus jeune qui était couché dans son lit, tremblotant et sanglotant.

Enzo alla directement le prendre dans ses bras, essayant de le consoler du mieux qu'il pouvait.

Il passa sa main dans ses cheveux, les caressants tendrement.

Quelques minutes après le plus jeune se calma dans les bras de son frère mais aussi celui qu'il aime.

Enzo le coucha sur le lit, puis lui retira tous ses vêtements jusqu'au boxer, ensuite il lui tendit son bas de pyjama, qu'il enfila puis se glissa sous ses couettes.

Enzo partit de la chambre quelques instants, puis revient avec le nécessaire pour le soigner.

Il fit cela dans une douceur infinie, que Gwen n'avait jamais vu ça de la part de son frère.

 

Une fois tout cela fini, Enzo mit tout cela de côté, puis vint rejoindre son frère dans son lit et le reprit dans ses bras pour recommencer à le cajoler.

Le plus vieux chantait au plus jeune une chanson que leur mère leur chantait quand ils n’allaient pas bien ou qu'ils avaient eu une dispute ce qui était rare.

Il le berçait en même temps, si bien que Gwen fini par s'endormir dans ses bras, les bras de l'homme qu'il aime en secret.

Enzo le suivit peu de temps après, se disant que son soutient pour cette nuit lui serait utile, mais par contre il saurait qui lui a fait ça et il le payera cher, personne n'a le droit de le toucher.

 

Dans la nuit Enzo se réveilla à cause des sanglots déchirant de son frère, il le prit de suite dans ses bras pour recommencer la même chose qu'il y a quelques heures, mais avec une envie en plus, savoir ce qui le tracasse.

Il lui passa la main tendrement dans les cheveux, puis dans le haut du dos jusqu'en bas, Gwen malgré sa tristesse évidente frissonnait sous les caresses poussées de son frère.

Il resta une longue partie de la nuit dans les bras experts de son frère, sans dire un mot, déversant juste sa peine, mais surtout il avait peur pour celui qu'il aime, il avait comprit le petit manège de la bande.

Le plus vieux était mené par le bout du nez et il acceptait cela sans rien dire.

Gwen repensait aux paroles du chef de la bande"Si ton frère nous donne pas son joli cul" ce qui voulait dire qu'il l'avait sûrement déjà donné à ces ordures.

Maintenant il comprenait pourquoi il était homophobe si on lui faisait subir cela.

En ce moment c'était Enzo qui consolait Gwen mais pour lui ça aurais du être le contraire, celui qui souffrait le plus était la victime.

Gwen se calma rapidement, se disant que ça ne ferais que d'enfoncer Enzo de pleurer, toujours dans les bras de son frère, le plus vieux prit la parole:

 

- Dit moi Gwen que c'est-il passé pour que tu te mettes dans cet état?

 

- Rien, répondit rapidement le plus jeune la voix tremblante.

 

- Tu sais qu'on se dit tout depuis que l'on est petit, dit moi, je t'écouterais sans rien dire.

 

- Mais c'est rien ne t'inquiète pas s'il te plait.

 

- Dit moi...

 

Devant la moue suppliante et attendrissante de son frère, Gwen se lança dans son récit, gêné mais en même temps tremblant dans ses bras protecteurs.

La réaction ne se fit pas attendre, l'aîné se leva, il faisait les cents pas dans la pièce tellement mal à l'aise vis-à-vis du plus jeune.

Pourquoi l'avoir touché lui, il n'avait rien à voir dans ses affaires et ça ils allaient lui payer cher.

 

- Gwen je suis vraiment désolé, il n'avait pas à te toucher, je suis désolé qu'il t’ai fait du mal pour mes conneries.

 

Gwen partit directement prendre son frère dans ses bras, se disant que maintenant c'était lui qui en avait besoin, plus lui.

Il lui souffla un rapide "Ce n'est pas grave" eu creux de l'oreille avant de poser sa tête sur son épaule.

Qu'il était bien ici...

Ils restèrent ainsi enlacé un long moment avant qu’Enzo ne se détache de cette étreinte, puis reparte dans sa chambre, lançant un dernier regard d'excuse pour le cadet.

Le plus jeune se remit dans son lit, à la place où son frère était précédemment, puis prit son cousin dans ses bras et s'endormit avec l'odeur de l'élus de son cœur, pendant que l'aîné lui se recouchait dans son lit, en colère envers la bande de voyous, mais aussi gêné vis-à-vis de son frère.

Mais aussi il se rendormit en pensant que le plus jeune était très câlin ce soir, ce qui était sûrement dût au choque mais aussi au fait qu'il soit célibataire depuis longtemps...

 

La journée du lendemain se passa très vite entre les cours, les amis, les profs qui veulent vous voir à la fin du cours car on n’était pas assez attentif.

Gwen n'a pas croisé son frère de la journée, même le matin, étonnamment.

Dans la cour pour le peu qu'il y était, il ne l'a pas vu.

Il voulait demander à Anaëlle si elle ne l'avait pas vu, mais il était très gêné de la situation, elle se doutait des sentiments qu'il avait vis-à-vis de son frère.

À elle, elle à qui il disait tout, il ne lui a pas avoué ça!

 

Le soir même il emprunta exactement le chemin de la veille pour rentrer chez lui, une boule de peur au ventre.

Au loin il pouvait apercevoir une personne en train de se faire taper dessus, sûrement encore la bande d'hier.

Il allait faire demi-tour quand il entendit des paroles qui lui glacèrent le sang et le figea sur place:

 

- Alors petit Enzo tu nous as toujours pas donné ta dette. Je te promets que cette fois ci tu vas nous sentir passer en toi, à moins que tu préfères que l'on prenne ton frère il est bandant lui aussi.

 

Se fut suivit de rire sadique par le reste de la bande et le chef, celui qui avait dit ses paroles, plus que répugnante.

Il ne pouvait pas le laisser seul avec ces brutes, qu’allaient ils lui faire.

Après tout on dit que l'on est toujours plus fort à deux, plutôt que seul.

Il posa son sac d'affaires scolaire dans un coin de la ruelle, puis avança la tête haute vers ces voyous, une lueur de haine brillait dans ses yeux.

 

- Tien Enzo regardes ton petit protégé vient te sauver, que c'est beau l'amour, cracha le chef de la bande en direction de Gwen.

 

- Non mais casses toi Gwen, repars je t'en pris, laisses moi, c'est mes affaires, puis il rajouta un "part" inaudible.

 

Gwen continua, quand quelques personnes de la bande se déplacèrent vers lui pour lui mettre son compte, quand le chef intervint:

 

- Laissez le moi, par contre occupez-vous d'Enzo, je vous autorise à faire joue-joue avec lui, prenez le dans le sens où vous voulez.

 

- Ok chef, occupez-vous bien du petit protégé de ce...

 

- Assez je ne veux pas vous entendre, coupa le "chef".

 

Il se rapprocha de Gwen à grand pas, puis le prit directement par le col de son polo, le souleva, le colla contre un mur et plaqua sa bouche sur la sienne.

Gwen trop surpris ne put que se laisser faire par le chef, mais il n'a pas dit son dernier mot.

Le chef caressa les lèvres de Gwen avec sa langue, mais il n'ouvrit pas la bouche, une seule personne pourrait le faire et c'était sur!

Il se débâtit du mieux qu'il le pût, puis dans sa colère, il donna un coup de genoux sur l'entrejambe du chef, qui le lâcha immédiatement.

Il regarda en direction de l'aîné, celui ci était couché par terre, nu, dans une flaque d'eau, en train de recevoir des coups de pieds sur le corps.

Le cadet couru directement en direction de ce supplice, ça lui brisait le cœur de voir l'homme qu'il aime dans cette situation.

Seulement il n'a pas vu que le chef de la bande c'était relevé et le suivait de très près.

Il eu le malheur de ralentir un peu, suite à des problèmes de respiration et c'est là que le chef, qui se nomme Jo, le rattrapa et le jeta par terre.

Il se mit par-dessus lui, à califourchon, lui prit les bras et les plaqua au-dessus de sa tête.

 

- Maintenant tu bouges encore une fois ou tu tentes de partir ça seras beaucoup moins agréable ce que je vais te faire.

 

- Enfoiré, se fut la seule réponse de Gwen qui avait toutes ses pensées pour son frère.

 

Jo se releva de quelques centimètres, puis se mit à bouger du bassin, sur celui du plus jeune.

Celui-ci tourna la tête dans la direction de son amoureux, le voir en train de se faire tabasser était une chose horrible.

Il ne tenait même pas compte de ce que Jo lui faisait, ses larmes coulaient toutes seules, il avait tellement mal pour lui.

Ce petit manège dura un petit moment, jusqu'à ce que la douleur que ressentait Gwen se transforme en haine, une haine ardente contre les personnes qui torturaient son frère.

Il poussa le plus violemment Jo, puis se leva le plus vite possible et fonça la tête la première vers le reste de la bande.

Il en poussa, un, deux, trois, quatre peu être jusqu'à ce qu'il arrive vers les personnes les plus actives de la bande, celles qui avaient fait le plus de mal à son frère.

Il y en avait trois en tout, ces trois personnes allaient prendre pour ce qu'ils lui avaient fait non seulement mais aussi pour ce qu'ils ont fait endurer à Enzo.

Il prit la première personne qui était le plus proche de lui, Gwen avait un voile noir devant les yeux, plus personne ne pourrait l'arrêter, il ne voyait plus ce qu'il faisait, il était devenu incontrôlable.

Il tapait à s'en cassé les poignets jusqu'à ce qu'il ne les sente plus et que le poids de la personne qu'il tapait repose contre lui.

Il le lâcha comme un vulgaire déchet puis partit vers le deuxième, pour lui faire endurer le même sort.

Le deuxième fini sur le premier dans le même état voir pire, bien sûr certains étaient venus pour aider, leurs collègues, mais c'étaient vite découragés en voyant l'état et le regard de Gwen.

Tout le reste de la bande partit, abandonnant les deux personnes à terre, qui ne bougeaient plus.

"Tous des lâches" pensa Gwen avant de partir vers la personne qu'il avait défendue.

Il ressentait une douleur horrible au niveau des poignets, ses bras lui brûlaient, mais il passerait en deuxième.

 

- Mon amour ça va, dis-moi que tu vas bien, supplia Gwen à son frère mais il n'obtient pas de réponse.

 

Il prit très difficilement le corps plus lourd de son frère dans ses bras, puis partit avec son précieux objet dénudé vers l'hôpital le plus proche.

À une dizaines de minutes à pieds Gwen arriva à un hôpital, il entra en hécatombe, puis hurla qu'il avait immédiatement besoin d'un médecin.

La jeune femme de l'accueil l'amena directement dans la pièce la plus proche avec un lit, lui dit de le poser délicatement dedans, puis de lui mettre les couvertures dessus.

Sa peau avait une couleur violette à cause du froid et ça l'inquiétait, puis elle partit en courant chercher un médecin.

Pendant ce temps Gwen avait posé délicatement ses lèvres sur ses jumelles, puis lui avait murmuré ces mots : " Ne meurt pas ma vie et rien sans toi mon cœur, si tu meurs je vais mourir de tristesse, pitié ne m'abandonne pas mon amour...", puis il avait laissé libre court à sa peine.

 

Le médecin arriva dans la chambre quelques secondes, il examina rapidement le corps inerte et froid d'Enzo puis dit à l'infirmière d'aller chercher un anesthésiste et des chirurgiens d'urgence puis un médecin pour Gwen.

Tous se passa dans une rapidité extrême, Gwen n'a même pas eu le temps de dire au revoir à l'aîné.

Quant à lui il se retrouva dans une salle d'examen, il passa une radio pour ses poignets et le médecin lui dit qu'il avait une tendinite* au bras droit.

Il passa d'urgence en salle de radiologie, c'était un homme qui s'en occupait et il lui a dit qu'il pensait qu'il s'était légèrement fêlé un os et l'autre il avait le poignet cassé, mais il n'était pas sur.

Gwen n'écouta que d'une oreille l'homme il pensait à son frère.

Le médecin qui l'a examiné revint vite le voir puis confirma l'hypothèse de l'homme le poignet gauche était cassé et l'autre avait l'os légèrement fêlé.

On lui mit un plâtre au poignet gauche et une bande au droit, puis une attelle pour la tendinite au bras droit.

Il avait prit une chambre pour son frère, puis attendait dans celle-ci des nouvelles d'Enzo, personne ne lui avait dit ce qu'il avait, personne ne lui avait donné de nouvelle.

S'il venait à mourir pendant l'opération, Gwen le suivrait immédiatement, au moins ils seront ensembles...

 

 

 

 

 

 

 

*Tendinite: une inflammation des tendons.

 

 

Par laptitemiss - Publié dans : Amour impossible
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